Le camp Nestor Perret

 

Après la dénonciation du maquis de Chazelette (créé en avril 1943) par les collaborateurs locaux, les Résistants (au nombre de 22) se dispersent dans la nature. A leur arrivée, le lendemain, les miliciens et les GMR de Pétain trouvent la place vide. Dans ces conditions, il n’était plus possible de développer le maquis de Chazelette et la création d’un nouveau maquis devenait urgente.

Son histoire

La réhabilitation

La visite

Accés et visite du Camp Nestor Perret

Le maquis Nestor Perret

Plan d'origine de la sape
Réalisé par des résistants, étudiants ingénieurs d’Aix en Provence

Le maquis des grands bois trouva ici son emplacement définitif le 29 août 1943. En novembre, les maquisards lui donnèrent le nom de Nestor-Perret, chef des M.U.R. de Clermont-ferrand, torturé à mort par la gestapo. De l’armement, des vêtements, des couvertures et des fonds pour la nourriture étaient fournis par le mouvement dont le colonel « Prince » était chef militaire pour l’Auvergne, et le colonel « Monique » intendant régional. Les engagés arrivaient clandestinement en gare de Saint Gervais d’Auvergne puis de Gouttières. La construction des abris, des ouvrages de défense, l’instruction militaire, le ravitaillement occupèrent la fin de l’année 1943. A l’entrée de l’hiver, une grande sape était terminée avec tables et bancs, coin cuisine et couchages. Un tunnel d’évacuation de 80 mètres de long, creusé pour la sécurité, débouchait dans un fourré. L’hiver fut particulièrement rigoureux et l’effectif au camp a compté jusqu’à 25 hommes.

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