
Le projet d’installer ce nouveau refuge dans les grands bois de Pionsat, fut proposé par le groupe de Résistance de Saint Julien la Geneste que dirigeait Marcel Duron dit « Tourterelle ».
L’emplacement retenu était à l’écart des chemins de passage, protégé par une futaie importante et dense et à proximité d’une source. Après l’arrivée de Paul Gannat (« Georges ») et de France Boudault (« France ») « Jules » et ainsi que « René » (Pierre Giraud et Roger Robert), ils construisent une hutte de branchages qui remplace la tente de fortune confectionnée avec une vieille bâche. à Par la suite, d’autres maquisards pouvaient être accueillis, tous réfractaires au STO.
La crainte d’un hiver rigoureux et de ses intempéries incitent les occupants du lieu à s’enterrer en construisant une sape protectrice puis un souterrain d’évacuation (quatre-vingt mètre) en cas d’attaque ennemie.

Après la guerre, la sape du camp Nestor-Perret est demeurée en l’état, flanquée de la stèle installée par les soins des Anciens Résistants et qui rappelait l’activité résistante des années 1943-44. La commune de Saint Julien la Geneste a fait de son mieux pour déboiser, protéger le site de la végétation forestière. Mais le temps fait son oeuvre et les traces du maquis ont progressivement disparu.