Son histoire

La tente, le camp de fortune
Les premiers résistants dans les grands bois de Pionsat venus construire le futur Camp Nestor Perret

Le projet d’installer ce nouveau refuge dans les grands bois de Pionsat, fut proposé par le groupe de Résistance de Saint Julien la Geneste que dirigeait Marcel Duron dit « Tourterelle ».

L’emplacement retenu était à  l’écart des chemins de passage, protégé par une futaie importante et dense et à  proximité d’une source. Après les arrivées de Paul Gannat « Georges » et France Boudault « France », puis de Pierre Giraud « Jules » et Roger Robert « René », une hutte de branchages est construite. Elle remplace la tente de fortune confectionnée avec une vieille bâche.

Par la suite, d’autres maquisards pouvaient être accueillis, tous réfractaires au STO.

La crainte d’un hiver rigoureux et de ses intempéries incitent les occupants du lieu à s’enterrer en construisant une sape protectrice puis un souterrain d’évacuation (quatre-vingt mètre) en cas d’attaque ennemie.

Francois-Charles Maestracci devant les restes de la sape
Francois-Charles Maestracci devant les restes de la sape lors d’une commémoration en 2010.

Après la guerre, la sape du camp Nestor-Perret est demeurée en l’état, flanquée de la stèle installée par les soins des Anciens Résistants et qui rappelait l’activité résistante des années 1943-44. La commune de Saint Julien la Geneste a fait de son mieux pour déboiser, protéger le site de la végétation forestière. Mais le temps fait son oeuvre et les traces du maquis ont progressivement disparu.

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