SOUVENONS-NOUS !

JEUX Henri, exécuté sommairement par les Allemands le 8 août 1944 à Montaigut-en-Combrailles (Puy-de-Dôme).

Né le 31 janvier 1918 à Saint-Eloy-les Mines (Puy-de-Dôme), pseudonyme « Pierre » dans la résistance, instituteur, résistant au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP).

Henri Jeux a rejoint la formation Gabriel-Péri ou 12e Bataillon FTPF du Puy-de-Dôme le 15 juin 1943.
Les FTP de Montaigut-en-Combrailles étaient rattachés au maquis FTP Chauvet. Le docteur André Michel en était le chef. Henri Jeux était chef de détachement et aspirant. Il rejoignit le maquis le 15 avril 1944 et participa à différents coups de main : centrale électrique d’Enval (30 juin), expédition d’Aigueperse (15 juillet). Le 10 juin 1944, il fut nommé chef de section avec le grade de lieutenant par l’État major FTP.
Le 7 août 1944, vers 6 heures du matin, un détachement de la Wehrmacht traquant les résistants locaux suite à une dénonciation, se présenta à l’entrée du domicile du docteur. Il y était présent avec son beau-frère, Henri Jeux, sa femme, ses belles-sœurs et une domestique. Madame Michel leur indiqua qu’il était absent, mais les allemands forcèrent le passage. Le Docteur Michel parvint à s’enfuir, mais pas Henri Jeux qui fut abattu dans le jardin, sous les yeux de sa femme, enceinte de leur fille.
Ce jour-là, cinq hommes et cinq femmes furent raflés. Les cinq premiers furent fusillés, dans la carrière « des Grises » à Prémilhat (Allier) le 14 août 1944. Quant aux cinq femmes, dont l’épouse d’Henri Jeux, elles furent enfermées dans une caserne, à Montluçon.|
A titre posthume, il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur avec attribution de la Croix de guerre avec palme et médaille de la Résistance à titre posthume
Son nom figure sur le monument commémoratif de l’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation à Chamalières (Puy-de-Dôme), et sur le monument aux Morts de Saint-Eloy-les-Mines (Puy-de-Dôme).

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